Gardouchoise depuis 20 ans, Catherine Marchon découvre La Minoterie au tout début du projet, au moment où ses initiateurs enquêtent auprès des habitants pour identifier leurs attentes.
Avec une amie, Denise, elles prennnent alors l'initiative de les rencontrer. Enthousiasmées par la proposition, elles souhaitent s’investir de par leurs compétences techniques, ravies de voir émerger ce nouveau projet pour la vie du village. Designer graphique de profession, Denise rejoint le groupe communication, et Catherine, architecte d’intérieur et maître d’œuvre à son compte avec 30 années de métier, accompagne les travaux de rénovation et d’agencement de notre lieu.
Elle intervient à 2 titres : professionnel, avec la réalisation de planches 3D qui permettent aux adhérent(e)s de se prononcer sur des partis-pris de décoration et d'aménagement du lieu, lors d'un atelier collectif spécialement organisé. Mais également en tant que bénévole, au sein de l'équipage qui suit les travaux de réhabilitation et d'équipement. Elle découvre alors le fonctionnement et l’organisation d'une association, qu’elle ne connaissait que peu.
Elle se remémore les denses réunions lors de la phase préparatoire de l’aménagement, pour réfléchir et s’organiser ensemble, la campagne de financement participatif, les expéditions de chinage pour récupérer les meubles de seconde main et vintage qui font aujourd’hui l’identité et le charme du Café des Minotiers. Autant de bons moments pour elle, qui ont créé et renforcé des amitiés et des solidarités, jusqu’à l’aboutissement : l’inauguration de notre lieu, les soirées concerts-spectacles et des événements, comme le Elles’Fest récemment organisé dans le cadre d'Octobre Rose. Pour elle, La Minoterie est "un lieu de rencontre, de partage, de convivialité, générateur de liens et de souvenirs, nécessaire localement au quotidien".
Aujourd'hui, il lui tarde de participer à la suite des travaux de réhabilitation, "pour accueillir encore plus de projets et de dynamiques locales !"
Ce portrait a été rédigé par la Minotière Cécile !
